LAustralie traverse une période difficile.
Cette semaine, lautorité australienne de la concurrence a alerté sur un risque de pénurie de gaz qui pourrait survenir dès cette année sur la côte est du pays.
De leur côté, les industriels spécialisés dans la fonte des métaux et les mineurs tirent la sonnette dalarme face à la flambée des coûts énergétiques, sollicitant lappui du gouvernement pour amortir limpact.
À cela sajoute une nouvelle mise en garde du ministère australien de lIndustrie, des Sciences et des Ressources, selon laquelle les exportations de matières premières pourraient ralentir en raison de vents contraires sur le plan commercial.
Dans un rapport récemment publié, le département indique quil anticipe toujours une augmentation en volume des exportations de matières premières cette année et la suivante.
Cependant, les revenus générés par ces exportations devraient fléchir en raison de la baisse des prix mondiaux et du durcissement des conditions économiques pour les principaux partenaires commerciaux, notamment en Asie.
La combinaison dune offre soutenue et dune demande en perte de vitesse exerce une pression sur les prix dun certain nombre de produits clés comme le charbon, le minerai de fer et le gaz naturel liquéfié.
Cette nouvelle donne australienne nest pas sans conséquences pour les marchés émergents, en particulier pour les économies dépendantes des matières premières comme le Maroc.
À la Bourse de Casablanca, cette tendance pourrait affecter les valeurs minières et les industries énergétiques.
Une baisse des revenus tirés des matières premières australiennes pourrait partiellement entraîner une détente sur les prix globaux, influençant les coûts dimportation et les marges opérationnelles des sociétés cotées au Maroc.
Cela pourrait notamment bénéficier aux entreprises fortement consommatrices dénergie ou dépendantes de matières premières importées, en allégeant leur structure de coûts.
Toutefois, cette évolution incite également les investisseurs à davantage de prudence face aux perspectives mondiales de croissance, ce qui pourrait créer une évolution sectorielle plus contrastée au sein du marché casablancais.
Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc