Le Turkménistan a été au centre de nombreuses attentions diplomatiques cette semaine, attirant simultanément les regards des États-Unis et de la Russie.
Cette intensification de lactivité géopolitique autour de cet État dAsie centrale semble être accélérée par les tensions récentes entre lIran et Israël.
Selon lagence de presse Trend, le ministre turkmène des Affaires étrangères, Rashid Meredov, a conclu une semaine diplomatique animée par un appel téléphonique avec son homologue iranien Abbas Araghchi, le 26 juin.
Au cours de cet échange, les deux responsables ont abordé la confrontation entre Téhéran et Tel-Aviv.
Ils sétaient également rencontrés en personne plus tôt dans la semaine.
La reprise des discussions stratégiques autour du Turkménistan, pays riche en ressources naturelles et trait dunion énergétique entre lEst et lOuest, attise les convoitises des grandes puissances.
La situation met en lumière des enjeux énergétiques et diplomatiques majeurs pour lensemble de la région.
Pour les marchés financiers, notamment ceux des pays émergents dépendants des importations énergétiques, comme le Maroc, cette évolution géopolitique appelle à la prudence.
À la Bourse de Casablanca, les investisseurs observent avec attention lévolution de ces tensions.
Une nouvelle flambée des incertitudes géopolitiques au Moyen-Orient et en Asie centrale pourrait influencer les prix du pétrole et du gaz, ainsi que les coûts logistiques associés.
Cela pourrait accentuer la volatilité sur certaines valeurs cotées, notamment dans les secteurs liés à lénergie, au transport et à lindustrie.
Dans un marché déjà sensible à la conjoncture internationale, les opérateurs pourraient privilégier une attitude attentiste, en limitant les prises de risque à court terme.
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