Les fonds spéculatifs ont massivement cédé leurs positions dans les actions liées à l énergie la semaine dernière, à un rythme inédit depuis dix mois.
Ce mouvement a été déclenché par la chute des prix du pétrole consécutive à l annonce d un cessez-le-feu mettant fin à douze jours de conflit entre l Iran et Israël.
D après une note adressée à ses clients par les analystes de Goldman Sachs et relayée par Reuters, cette vague de ventes a concerné l ensemble des marchés régionaux, affectant les valeurs énergétiques de manière généralisée.
Selon la banque d investissement américaine, il s agit du désengagement le plus rapide depuis septembre 2024, et du deuxième plus important en une décennie.
C est sur le continent nord-américain que les dégagements ont été les plus intenses, les investisseurs réagissant durement à la perspective d un pétrole moins cher et à la réduction des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Cette dynamique exerce une pression directe sur les titres des grandes compagnies pétrolières, mais elle pourrait aussi avoir des répercussions indirectes sur d autres places financières, notamment celle de Casablanca.
Une baisse prolongée des prix de l énergie tend à soulager les économies importatrices comme le Maroc, en réduisant leur facture énergétique et en améliorant leur balance des paiements.
Cela pourrait profiter aux secteurs locaux fortement consommateurs d énergie, comme les matériaux de construction, la logistique et certaines branches industrielles cotées à la Bourse de Casablanca.
Par ailleurs, les investisseurs institutionnels présents sur le marché marocain pourraient ajuster leur positionnement sectoriel en faveur des valeurs défensives ou cycliques selon l évolution anticipée des prix des matières premières.
Le repli soudain des valeurs énergétiques à l échelle mondiale témoigne également d une plus grande volatilité liée aux événements géopolitiques, ce qui pourrait renforcer l attrait d un marché comme celui de Casablanca, mieux protégé de ces risques exogènes.
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