Shell a déclaré jeudi ne pas avoir envisagé activement une offre dacquisition sur BP et navoir aucune intention de formuler une telle proposition.
Cette déclaration intervient après la publication en début de semaine dun article de presse relançant les spéculations autour dune possible fusion entre les deux géants britanniques du secteur de lénergie.
Mercredi, laction BP a grimpé de près de 7 pour cent avant de retomber en partie suite à un article du Wall Street Journal affirmant que Shell serait en discussions préliminaires pour acquérir sa concurrente britannique.
Shell a rapidement démenti ces informations, les qualifiant de rumeurs de marché sans fondement stratégique.
Cette clarification a tempéré lenthousiasme des investisseurs, ramenant progressivement les valorisations des deux groupes vers leur niveau précédent lannonce.
Bien que ce type de rumeur soit fréquent dans le secteur de lénergie, un tel rapprochement aurait représenté un bouleversement significatif dans lindustrie européenne.
Sur le plan local, la Bourse de Casablanca suit de près ces mouvements internationaux, compte tenu du poids de lénergie dans léconomie mondiale.
Même si aucune entreprise marocaine nest directement impliquée dans cette éventuelle opération, la volatilité des grands groupes énergétiques a des répercussions indirectes.
Elle peut notamment influencer les prix internationaux de lénergie et impacter les coûts dimportation pour le Maroc, ce qui affecte, à son tour, les résultats des sociétés cotées dans les secteurs de lindustrie, du transport et de la distribution dénergie.
La prudence des investisseurs face à ces incertitudes pourrait se refléter dans la dynamique des échanges à Casablanca, avec des arbitrages plus sélectifs sur les titres exposés aux variations du prix du pétrole et à lévolution de la géopolitique énergétique.
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