Les coûts dexpédition du gaz naturel liquéfié (GNL) ont atteint leur plus haut niveau depuis huit mois, alors que les armateurs réévaluent les risques géopolitiques au Moyen-Orient et freinent leurs activités de location de navires, réduisant ainsi le nombre de transporteurs disponibles sur le marché.
Simultanément, les signaux de prix en provenance dAsie favorisent un redéploiement croissant des cargaisons vers le marché pacifique.
Cette dynamique a entraîné lundi une hausse marquée des taux de fret tant dans les bassins Atlantique que Pacifique, atteignant chacun un sommet inégalé depuis octobre 2024.
Néanmoins, les coûts de transport dans lAtlantique ont été significativement plus élevés, selon les données diffusées par Spark Commodities et relayées par Reuters.
Spark Commodities a estimé que le tarif journalier pour affréter le type de méthanier le plus courant a connu une augmentation notable, reflétant une tension croissante sur loffre de navires.
Ce contexte international a des retombées notables sur la Bourse de Casablanca, notamment dans les secteurs liés à lénergie, au transport maritime et à limport-export de ressources énergétiques.
Les sociétés marocaines importatrices de GNL pourraient voir leurs coûts logistiques augmenter, pesant sur leurs marges à court terme.
En parallèle, cette situation pourrait renforcer les perspectives de diversification énergétique et accélérer les investissements dans des solutions dapprovisionnement alternatives, comme les partenariats stratégiques ou les infrastructures de regazéification portuaire.
Les investisseurs de la place casablancaise surveilleront de près lévolution de ces tensions logistiques mondiales, car elles pourraient influencer la rentabilité des entreprises industrielles cotées, particulièrement celles dépendantes de lénergie gazière.
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