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Les marchés pétroliers sur le qui-vive alors que l’Iran promet des représailles

bourse de casablanca actualités

Les frappes aériennes américaines menées sur le territoire iranien ont ravivé les craintes dune riposte qui pourrait viser les infrastructures pétrolières essentielles ainsi que les principales routes maritimes stratégiques de la région.

Au cœur des inquiétudes se trouve le détroit dOrmuz, point de passage névralgique pour le transport mondial de pétrole, suscitant des appréhensions quant à de potentielles perturbations de lapprovisionnement.

Les prix du baril ont grimpé de manière marquée dans les premières heures ayant suivi les frappes avant dentrer dans une phase de forte volatilité, alors que les marchés observent avec prudence les réactions de lIran et les risques descalade régionale.

Dans le même temps, lÉtat dIsraël a intensifié ses opérations militaires, confirmant une nouvelle série de frappes aériennes sur des installations stratégiques situées à Téhéran.

Cette montée de tensions entre Israël et lIran fragilise encore davantage la stabilité régionale, avec un impact potentiel sur les marchés énergétiques et financiers mondiaux.

À la Bourse de Casablanca, cette aggravation du conflit moyen-oriental a eu des répercussions immédiates.

Lindice MASI a enregistré une séance en nette baisse, tiré vers le bas par les titres des entreprises exposées à la hausse des coûts énergétiques et à laversion au risque des investisseurs.

Le secteur des matériaux, dépendant des importations dénergie, a particulièrement souffert.

Les opérateurs anticipent que toute perturbation durable dans les flux pétroliers se traduira par une augmentation des prix des intrants, ce qui pourrait affecter la marge des entreprises industrielles cotées.

Par ailleurs, le durcissement du climat géopolitique renforce la prudence sur les marchés émergents, ce qui pourrait peser à court terme sur les flux de capitaux étrangers à destination de la place casablancaise.

Les investisseurs institutionnels locaux restent attentifs à lévolution du marché pétrolier international, dont la direction influencera directement les perspectives macroéconomiques du Maroc, pays largement importateur dénergie.

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