Face à une menace potentielle dattaque de ses infrastructures par ladministration Trump, lIran met en œuvre une stratégie dexportation intense de son pétrole.
Le pays cherche à expédier le maximum de brut possible depuis son principal terminal pétrolier situé sur lîle de Kharg.
Cette installation dispose dune capacité de stockage estimée à environ 28 millions de barils.
Les dernières images satellites suggèrent que les réservoirs approchent de leur pleine capacité, avec une augmentation de près de 5 millions de barils enregistrée sur la dernière semaine.
Cette accélération des envois de pétrole brut coïncide avec des tensions croissantes au Moyen-Orient.
Depuis lattaque israélienne contre des installations iraniennes le 13 juin, Téhéran semble vouloir réduire au maximum ses stocks terrestres pour éviter toute perte en cas descalade militaire.
En remplissant ses pétroliers, lIran tente de sécuriser sa production en la transférant vers des destinations jugées moins vulnérables.
Dans ce contexte géopolitique tendu, les marchés pétroliers mondiaux observent une nervosité accrue, notamment autour de lavenir des flux dexportation iraniens.
Une telle incertitude pèse directement sur les cours du brut, qui ont connu une hausse modérée ces derniers jours.
À la Bourse de Casablanca, cette situation influe principalement sur les valeurs liées à lénergie et au transport.
Une envolée des prix du pétrole pourrait augmenter les coûts dexploitation pour plusieurs entreprises cotées, en particulier dans les secteurs de lindustrie, des matériaux et du transport aérien.
Toutefois, certaines sociétés opérant dans la distribution dénergie ou les services pétroliers pourraient bénéficier de cette dynamique.
Dans un marché aussi réactif aux facteurs exogènes, la prudence reste de mise pour les investisseurs marocains qui privilégient la gestion du risque face à un environnement international de plus en plus instable.
Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc