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À fin 2024, le Maroc conforte sa place parmi les leaders de l’énergie éolienne en Afrique et au Moyen-Orient, selon le dernier «Global Wind Report 2025» publié par le Global Wind Energy Council (GWEC – Conseil mondial de l’énergie éolienne). Le Royaume a porté sa capacité totale connectée au réseau à 2368 mégawatts (MW). Il se classe ainsi troisième dans la région Afrique/Moyen-Orient derrière l’Égypte (2.855 MW) et l’Afrique du Sud (3.511 MW). L’année 2024 a été exceptionnelle pour l’Afrique et le Moyen-Orient, avec 1.981 MW de nouvelles capacités onshore (éolien terrestre) installées, presque le double du volume atteint en 2023 (959 MW).

Énergie éolienne : une capacité de production totale de 2.373 MW à fin 2024

Les principaux contributeurs à cette croissance sont l’Égypte (793,5 MW ajoutés), le Maroc (520 MW), l’Arabie saoudite (290 MW). «Bien que les nouvelles mises en service aient été décevantes en Afrique du Sud – le leader régional en termes de capacité éolienne totale –, la croissance sans précédent observée en Égypte et au Maroc a fait de 2024 la meilleure année de l’histoire pour l’énergie éolienne en Afrique», souligne le Rapport.

Au regard des projets éoliens terrestres de plusieurs gigawatts qui sont actuellement en construction ou en développement, la région Afrique et Moyen-Orient enregistrera des installations record chaque année entre 2025 et 2030. Au total, 25,5 GW (1GW =1.000 MW) de nouvelles capacités onshore devraient être ajoutées durant cette période, dont 17,5 GW (69%) en Afrique et 8 GW (31%) au Moyen-Orient. Pour la seule année 2025, environ 2,9 gigawatts (GW) additionnels sont attendus dans la région, dont 1,6 GW en Afrique et 1,3 GW au Moyen-Orient.

Tendances mondiales et régionales : cap sur l’Asie et l’accélération globale

À l’échelle mondiale, l’année 2024 a vu l’installation de 117 GW de nouvelles capacités éoliennes, réparties entre 109 GW d’éolien terrestre (onshore) et 8 GW d’éolien en mer (offshore). Cette dynamique porte la capacité mondiale totale connectée à fin 2024 à 1.136 GW, dont 1.052 GW pour l’onshore et 83,2 GW pour l’offshore.

La croissance reste largement dominée par l’Asie-Pacifique, qui concentre à elle seule près des trois quarts des nouvelles installations mondiales. La Chine en particulier conserve sa position ultra-dominante, avec plus de 79 GW ajoutés en 2024, dont environ 4 GW en offshore. Les États-Unis, avec environ 4 GW, suivent à distance, puis viennent l’Inde, l’Allemagne et le Brésil, chacun ayant ajouté entre 3 et 3,5 GW.

En termes de capacités cumulées à fin 2024, la Chine dépasse désormais les 520 GW, représentant près de 46% du parc éolien mondial. Les États-Unis totalisent environ 155 GW, suivis de l’Allemagne avec 72 GW et de l’Inde à hauteur de 48 GW. À l’échelle régionale, le classement reflète le poids écrasant de l’Asie-Pacifique, qui dépasse les 607 GW installés. L’Europe occupe la deuxième position avec environ 286 GW, devant les Amériques (227 GW).

Les perspectives de moyen terme laissent entrevoir que l’Asie-Pacifique restera la région la plus dynamique en termes de nouvelles installations. Rien qu’en 2025, cette région doit ajouter une capacité éolienne d’environ 91 GW en éolien onshore et 16,3 GW en offshore. Elle devance l’Europe avec un additionnel de 18 GW en onshore et 4,2 GW en offshore devant les Amériques (10,2 en onshore et 0,8 GW en offshore).

Le rapport du GWEC anticipe ainsi une contribution croissante de toutes les régions au développement global du secteur éolien, dans un contexte où l’atteinte des objectifs climatiques passe plus que jamais par une diversification géographique des investissements.


2025-04-25 16:34:00

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