Dernières retouches à Tanger | Challenge.ma
Walid Regragui fait une conférence de presse ce vendredi à Tanger. C’est dans la ville du détroit et dans le stade flambant neuf, que vont se dérouler les derniers matchs de l’équipe nationale avant la CAN (Mozambique et Ouganda).
Ceux qui accusent Regragui de choisir des adversaires à sa taille devront réviser leur jugement, car franchement en choisissant Tanger et dans les circonstances imposées par les dernières blessures de certains internationaux, rien n’est acquis pour Regragui. A Tanger, ça sera la grande fête car le public recevra les Lions de l’Atlas comme il se doit. Regrettons maintenant qu’Achraf Hakimi ne soit pas de la fête. Sa dernière blessure, mardi soir en Coupe d’Europe où son adversaire lui a carrément arraché la cheville, met en cause sa participation à la CAN. Ce sont là, les risques du métier que tout le staff fédéral a sans doute déjà envisagé. Dans la vie une blessure est vite arrivée, à fortiori en football, qui est un sport de contact.
On va voir comment Regragui va solutionner ces blessures qui ressemblent à une catacombe et peut- être réintégrer encore plus vite Ziyach au sein des Lions de l’Atlas. Sûrement que Regragui a suivi avec attention le retour populaire de Ziyach à Casablanca quand il a salué le public. Popularité intacte pour l’un des meilleurs joueurs du 11 national et qui, sous la tenue du Wydad, a pris une dimension populaire encore plus considérable.
Restons à Tanger, pour rappeler qu’à la CAN 2025 ce sera dans cette ville que le Sénégal jouera. Un Sénégal qui s’annonce déjà comme notre principal adversaire. Mais d’ici là, souvenons-nous que le deuxième match amical celui contre l’Ouganda, va nous rappeler une cruelle défaite, celle de 1978 où l’équipe nationale tout juste championne d’Afrique, a été éliminée de la CAN sur le score net et sans bavures de 3 à 0.
On mesure la grandeur d’un peuple dans la modestie de ses triomphes
Le Royaume du Maroc n’a pas fait tout un plat de sa victoire exceptionnelle au Conseil de Sécurité.
Un vieux proverbe connu dans toutes les familles marocaines, recommande de laisser les venimeux mourir de leur propre poison.
Explication pour les nuls: il ne faut pas se fatiguer à combattre les gens de mauvaise foi, mais attendre que leur duplicité soit dévoilée au grand jour. Si aujourd’hui, SM Mohammed VI se retrouve dans un rocking-chair alors que le problème du Sahara paraissait insoluble, c’est à son sens de la diplomatie qui est aujourd’hui unanimement reconnue et saluée.
Qui trop embrasse, mal étreint
Peut-on faire ce reproche à la FRMF qui participe à tout ce qui bouge : Jeux Islamiques à Doha, Championnat du Monde toutes catégories et sans compter les compétitions féminines que le Maroc va organiser à la queue leu leu sous l’égide de la FIFA ?
Pendant ce temps, le championnat en pâtit. Les matchs en retard s’accumulent et le calendrier devient difficile à mettre au point. Mais la perspective de la CAN et de la Coupe du Monde sur le dos desquels on met tout, font passer la pilule.
2025-11-10 16:08:02
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