Légère reprise de l’inflation en septembre 2025 (HCP)

Cette évolution s’explique par une augmentation de 0,5% des prix des produits alimentaires et de 0,4% pour les produits non alimentaires par rapport à septembre 2024. Dans le détail, les variations des prix non alimentaires oscillent entre une baisse de 2,4% dans le secteur du transport et une hausse de 2,9% dans celui des restaurants et hôtels.

Sur un mois, entre août et septembre 2025, l’IPC global a progressé de 0,2%, reflétant une hausse similaire aussi bien pour les produits alimentaires que pour les produits non alimentaires. Les hausses les plus marquées ont concerné plusieurs produits de consommation courante. Les légumes ont vu leurs prix grimper de 2,6%, suivis par les fruits (+0,5%), les viandes (+0,4%), et dans une moindre mesure, le pain et les céréales, le lait, fromage et œufs, ainsi que le café, thé et cacao (+0,1% chacun).

À l’inverse, certaines denrées ont affiché des reculs notables. Les huiles et graisses ont enregistré une baisse de 2,1%, les poissons et fruits de mer de 0,6%, et les boissons rafraîchissantes, jus et eaux minérales de 0,3%. Du côté des produits non alimentaires, la diminution la plus marquée a concerné les carburants, dont les prix ont reculé de 2,2%, atténuant partiellement la pression inflationniste globale.

Les variations de l’IPC ne sont pas homogènes sur le territoire. Les hausses les plus importantes ont été observées à Errachidia (+0,9%), Laâyoune (+0,6%), Rabat (+0,5%), ainsi qu’à Casablanca, Dakhla, Guelmim et Béni Mellal (+0,4%). Des progressions plus modérées ont été notées à Marrakech et Settat (+0,2%). À l’inverse, plusieurs villes ont enregistré une baisse de l’indice, notamment Al Hoceïma (-2,4%), Meknès (-0,4%), Fès (-0,3%), Kénitra et Tanger (-0,2%), ainsi que Tétouan (-0,1%).

En dépit de cette légère reprise, l’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et ceux à tarifs réglementés, est restée stable par rapport au mois d’août 2025. Sur un an, elle affiche une hausse contenue de 0,3%, confirmant une tendance modérée des pressions inflationnistes structurelles.