<linearGradient id="sl-pl-bubble-svg-grad01" linear-gradient(90deg, #ff8c59, #ffb37f 24%, #a3bf5f 49%, #7ca63a 75%, #527f32)

Assurance et prévention : les principaux risques émergents perçus au Maroc

Assurance et prévention : les principaux risques émergents perçus au Maroc

Assurance et prévention : les principaux risques émergents perçus au Maroc

Par ailleurs, les risques technologiques émergent à un rythme sans précédent. La cybersécurité se classe 3ᵉ pour les experts comme pour le grand public, tandis que l’inquiétude du grand public face aux risques liés à l’intelligence artificielle (IA) et au Big Data se classe 7ᵉ, se rapprochant ainsi progressivement du classement des experts (4ᵉ position). D’après les sondés, l’IA menace en premier lieu les droits et les intérêts humains et est considérée comme un risque émergent plus rapidement que les autres. Les tensions et mouvements sociaux figurent également dans le Top 5 du classement (4ᵉ pour le grand public et 5ᵉ pour les experts).

Le «Future Risks Report 2025» affiche, également, le Top 10 des risques au Maroc. Pour les experts, la cybersécurité est perçue comme le risque le plus important, devant les risques climatiques, ceux liés à l’IA et au Big Data et les menaces géopolitiques. Viennent ensuite les risques énergétiques (5ᵉ), les évolutions démographiques (6ᵉ), les maladies chroniques (7ᵉ), les risques liés à l’avenir du travail (8ᵉ), à la stabilité financière (9ᵉ) et les pandémies (10ᵉ). En revanche, pour le grand public, le changement climatique est le risque numéro un au Maroc, devant la pollution et les pandémies. Les citoyens marocains sont également préoccupés par les maladies chroniques (4ᵉ), l’IA & Big Data (5ᵉ) et la cybersécurité (6ᵉ).

À l’échelle du continent africain, les experts sont essentiellement préoccupés par le risque cyber (1ᵉʳ) et les menaces liées à l’IA et au Big Data (2ᵉ). Ils alertent ainsi sur la vulnérabilité de l’Afrique face à la cybercriminalité. Celle-ci représente désormais plus de 30% des infractions recensées dans certaines régions d’Afrique, d’après le rapport 2025 d’évaluation des cybermenaces en Afrique d’Interpol.

Ce document cite les escroqueries en ligne, les rançongiciels, la compromission de messageries professionnelles et la sextorsion numérique comme les cybermenaces les plus fréquemment signalées, et note : «Les cybercriminels affinent sans cesse leurs stratégies. Ils recourent à l’ingénierie sociale, à l’intelligence artificielle et aux messageries instantanées pour lancer des attaques de plus en plus sophistiquées». Les experts africains ayant sélectionné la cybersécurité parmi les risques majeurs sont plus enclins à affirmer que les pouvoirs publics n’y sont pas suffisamment préparés (83% contre 80% au niveau mondial).

Par ailleurs, pour l’édition 2025 du «Future Risks Report», une nouvelle question a été ajoutée à l’enquête pour mieux appréhender les points de vue sur la polarisation des sociétés à l’échelle mondiale. Les résultats sont préoccupants : une majorité d’experts et du grand public est convaincue que les sociétés perdent le socle de valeurs communes qui assurait leur cohésion. Le risque de fragmentation sociale est le fruit de nombreuses tensions, parmi lesquelles figurent les vulnérabilités, les inégalités socio-économiques et divisions politiques.

En Afrique (Égypte, Maroc et Nigeria), les principales préoccupations concernent (1) les inégalités économiques et sociales croissantes (2) la diffusion de fausses informations et la polarisation sur les réseaux sociaux, ainsi que (3) les inégalités d’accès à une éducation et une formation de qualité. «La fragmentation n’est pas une fatalité, mais le reflet d’un monde où les risques s’entremêlent sans réponse à la hauteur de l’enjeu», indique Thomas Buberl, directeur général d’Axa. Le rapport souligne ainsi le rôle essentiel des États et du secteur de l’assurance pour renforcer la prévention et la résilience collective face à un monde en polycrises.

D’ailleurs, 89% des experts et 72% des populations estiment que le rôle du secteur de l’assurance sera décisif dans la gestion des risques émergents. De plus, la confiance progresse dans les assureurs pour limiter les conséquences d’une nouvelle crise (+3 points depuis 2021). Enfin, 86% des experts et 84% de la population générale sondés affirment que les risques les plus inquiétants pourraient être partiellement évités grâce à des mesures de prévention.


2025-10-17 15:37:00

lematin.ma

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ne manquez pas les opportunités de la Bourse de Casablanca ! Abonnez-vous au Premium aujourd’hui

X
error: Content is protected !!
Retour en haut