L’échéance approche pour le basculement des assurés santé vers le régime universel
Rappelons que la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire suscite de vives inquiétudes parmi les compagnies et intermédiaires d’assurance. Cette réforme majeure entraînera un transfert massif de clients des assureurs privés vers la CNSS, remettant en question le modèle d’affaires de nombreux courtiers et assureurs. Pas moins de 4 milliards de DH de primes vont donc disparaître pour le secteur, sans oublier la problématique des emplois dédiés à la branche santé.
L’IA est en train de réécrire les règles du jeu
Un autre défi majeur a été soulevé : celui de concilier la personnalisation accrue permise par l’IA avec l’essence même de l’assurance, fondée sur la mutualisation. «L’ADN de notre métier repose sur la solidarité et la capacité à couvrir tous les profils, y compris les plus vulnérables», a-t-il rappelé. Il s’agit, selon lui, de faire en sorte que la technologie ne devienne pas un facteur d’exclusion, mais bien un levier d’inclusion, d’équité et de progrès collectif.
Dans cette logique, l’extension des canaux de distribution constitue un levier central. Bensalah a souligné l’impératif d’aller à la rencontre des assurés via une approche résolument multicanale, en exploitant les opportunités offertes par le digital et l’IA. Cette dernière, a-t-il poursuivi, peut aussi contribuer à bâtir une assurance plus inclusive, notamment en permettant de couvrir des populations jusque-là peu ou mal assurées, en adaptant les produits à leurs besoins réels, et en simplifiant des parcours jugés complexes ou intimidants.
Le président de la FMA a ainsi plaidé pour le développement d’un écosystème technologique dynamique, propice à l’émergence d’Insurtech et de Deep Tech. «Ces jeunes pousses agiles et innovantes sont de véritables catalyseurs pour notre secteur. Elles nous aident à repenser nos offres, à optimiser nos opérations et, surtout, à améliorer l’expérience de nos clients», a-t-il souligné, appelant à la création d’un environnement favorable à leur croissance, en encourageant l’investissement et en favorisant les collaborations. Enfin, Mohamed Hassan Bensalah a alerté sur un risque en forte croissance : la cybersécurité. Face à la sophistication croissante des attaques et à leurs conséquences économiques majeures, il a appelé à une meilleure compréhension et modélisation des cyber risques afin de pouvoir les couvrir de manière fiable et durable. Il a, dans ce sens, exhorté les grands réassureurs à jouer pleinement leur rôle pour bâtir une véritable culture de la cyber-résilience.
Prenant la mesure des profondes mutations en cours, la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, a souligné le rôle central que jouent les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle dans la transformation du secteur assurantiel, mais aussi dans le développement économique et social du Maroc et du continent africain.
Les nouvelles technologies, puissants leviers d’amélioration de la performance
Cette stratégie volontariste commence à porter ses fruits : en 2024, la micro-assurance a franchi le cap des 2,3 millions de contrats, illustrant les avancées concrètes du pays en matière d’élargissement de la couverture. La ministre a par ailleurs salué la résilience du secteur face aux chocs successifs, qu’ils soient sanitaires, économiques ou climatiques. Mais elle a aussi insisté sur la nécessité de continuer à innover et à se réinventer.
Pour Nadia Fettah, l’intelligence artificielle représente une opportunité majeure pour renforcer l’efficacité du secteur, à l’image des avancées observées dans les économies développées, mais aussi dans plusieurs pays africains, où les solutions mobiles et digitales permettent d’élargir la base des assurés.
Enfin, elle a appelé à ne pas négliger les risques induits par cette transition, notamment en matière de cybersécurité. Le développement de l’assurance contre les risques cyber est ainsi en cours au Maroc. Car au-delà des performances technologiques, a-t-elle insisté, le progrès n’a de sens que s’il est mis au service de l’humain, dans une logique d’équité, d’inclusion et de solidarité.
Dans une allocution prononcée par le secrétaire général de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (Acaps), Othman Khalil El Alamy, au nom de Abderrahim Chaffai, président de l’Autorité, ce dernier a également souligné l’ampleur des bouleversements induits par les nouvelles technologies, en particulier l’intelligence artificielle, qui redessinent en profondeur la chaîne de valeur de l’assurance. De la souscription à l’indemnisation, l’IA transforme les métiers, optimise la gestion des risques et renouvelle l’expérience client. Pour le régulateur, ces mutations imposent aux assureurs marocains une adaptation rapide de leurs modèles et une anticipation constante des attentes des assurés.
Le secteur affiche sa résilience
Mais cette dynamique ne doit pas masquer les défis à venir, à commencer par l’exigence d’un secteur plus agile, plus transparent et centré sur le client. À ce sujet, les progrès technologiques offrent des perspectives considérables, mais «il convient de préserver les équilibres éthiques, juridiques et sociaux, notamment en matière de protection des données, de traçabilité et de cybersécurité». Pour accompagner cette transformation, l’Acaps se positionne en véritable catalyseur du changement, avec une attention accrue à la gouvernance des données, à la traçabilité et à la cybersécurité.
Le chantier de solvabilité
Basée sur les risques (SBR), actuellement en cours, en est un levier structurant. Il vise à renforcer la résilience des entreprises tout en plaçant la donnée au cœur des dispositifs de gestion et de supervision.
À travers une feuille de route élaborée avec l’IFC, l’Autorité œuvre également à la digitalisation du marché, notamment via l’instruction sur la vente en ligne de produits d’assurance (juillet 2022). Une dizaine de plateformes sont aujourd’hui opérationnelles, et d’autres suivront.
Soucieuse de stimuler l’innovation, l’Acaps a également lancé une cellule dédiée aux Insurtechs, ainsi que le programme «Émergence», initié en avril, pour encourager la co-construction de solutions à fort impact. Parmi les autres actions majeures, la convention tripartite signée en décembre dernier entre l’Autorité, le ministère de la Justice et la FMA visant à renforcer les synergies entre les secteurs judiciaire et assurantiel en matière de digitalisation et d’innovation.
À noter que le Rendez-Vous de Casablanca de l’assurance se tient du 16 au 17 avril, marqué par la participation de professionnels, de décideurs publics et privés de 45 nationalités, avec le Ghana, comme invité d’honneur. Au-delà des annonces et prises de position, ce rendez-vous international constitue un véritable carrefour de réflexions et de partenariats pour la profession. En marge de l’événement, l’Acaps et la FMA ont signé, mercredi, une Charte relative à l’intégration de l’aspect Genre dans la conception et la commercialisation des produits d’assurance.
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2025-04-16 15:40:00