Depuis larrivée au pouvoir du Parti travailliste au Royaume-Uni lannée dernière, nombreux sont ceux qui sinterrogent sur lavenir de lexploitation pétrolière et gazière dans le pays, et sur la possibilité dun basculement total vers les énergies renouvelables.
Le Premier ministre Kier Starmer a instauré depuis son élection une fiscalité plus stricte à légard des entreprises impliquées dans les énergies fossiles.
Cependant, il a également précisé que le pétrole et le gaz continueraient de faire partie du bouquet énergétique britannique aussi longtemps que cela restera pertinent.
Le contexte pour les investisseurs opérant en mer du Nord britannique devient donc de plus en plus incertain.
Au mois de juin, le gouvernement britannique a annoncé des mesures environnementales renforcées, venant ajouter une complexité supplémentaire à lenvironnement réglementaire.
Cette situation a des répercussions directes pour les marchés internationaux, y compris la Bourse de Casablanca.
Plusieurs sociétés cotées sur le marché casablancais, particulièrement actives dans limportation ou la distribution dhydrocarbures, suivent de près lévolution des politiques énergétiques européennes et britanniques.
Une diminution des investissements dans lexploration pétrolière en mer du Nord pourrait se traduire par une offre mondialement plus contenue, ce qui peut alimenter une certaine volatilité sur les cours internationaux du pétrole.
Cela affecterait inévitablement les entreprises marocaines dont les coûts dimportation de lénergie représentent un poste important, et par extension, lensemble de la place boursière.
Dans ce contexte, les investisseurs à Casablanca restent prudents devant les nouvelles réglementations britanniques.
La volatilité sur les marchés de lénergie nécessite une vigilance accrue, car les évolutions politiques et fiscales du Royaume-Uni ont le potentiel dinfluer sur les stratégies de couverture, ainsi que sur la rentabilité des acteurs opérant dans le secteur énergétique marocain.
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