La réduction forcée de la production d énergie renouvelable communément appelée curtailment est devenue un enjeu particulièrement important au Brésil à mesure que la part de l électricité verte augmente.
Concrètement le curtailment correspond à la diminution imposée de la production issue des sources renouvelables.
Ce phénomène survient généralement lorsque la part de la génération intermittente dépasse la capacité d absorption du réseau électrique et que les infrastructures de transport ne sont pas suffisantes.
Les opérateurs du réseau sont dès lors contraints de mettre à l arrêt certaines unités afin de préserver l équilibre global du système.
Plusieurs facteurs sont à l origine de cette situation tels que les congestions sur les lignes électriques les contraintes opérationnelles liées à la stabilité et à la fiabilité du réseau mais aussi des excédents d offre localisés.
L ensemble de ces problématiques peut être regroupé en deux grandes familles la limitation des infrastructures et les difficultés d exploitation.
En ce qui concerne la Bourse de Casablanca ce sujet revêt aussi une importance particulière.
Le Maroc s engage résolument dans la transition énergétique avec une ambition claire d augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix électrique.
Cependant les défis rencontrés au Brésil illustrent parfaitement les risques potentiels auxquels pourrait faire face le marché marocain notamment pour les entreprises cotées dans le secteur des énergies renouvelables ou des infrastructures électriques.
La survenance de phénomènes de curtailment au Maroc engendrerait une pression sur la rentabilité des producteurs d électricité verte et influencerait ainsi le comportement des investisseurs sur la place casablancaise.
Une adaptation stratégique des gestionnaires de réseaux et des sociétés énergétiques sera nécessaire pour garantir la valorisation optimale des actifs cotés et préserver la confiance des marchés.
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