Léconomie du Royaume-Uni a enregistré une croissance modérée de 0,3 pour cent au deuxième trimestre de lannée daprès les données officielles publiées récemment.
Ce rythme décevant représente un nouveau revers pour la Chancelière Rachel Reeves, qui ambitionnait de stimuler une reprise plus soutenue.
LOffice for National Statistics a maintenu sa précédente estimation concernant la progression du produit intérieur brut sur la période, confirmant ainsi un ralentissement par rapport à la croissance de 0,7 pour cent observée au cours des trois premiers mois de lannée.
Cette stagnation du dynamisme économique britannique suscite la prudence de la part des responsables du Trésor, dautant que ce contexte reflète des difficultés persistantes pour plusieurs secteurs dactivité.
Pour la Bourse de Casablanca, le ralentissement de léconomie britannique peut générer diverses répercussions.
Une croissance faible au Royaume-Uni se traduit souvent par un affaiblissement de la demande extérieure, impactant notamment les entreprises marocaines tournées vers lexportation ou exposées aux flux dinvestissement internationaux.
Les secteurs les plus sensibles à la conjoncture européenne, tels que lautomobile, lagroalimentaire ou encore lindustrie chimique, risquent de connaître davantage de volatilité sur le marché casablancais.
Par ailleurs, ce signal de fragilité au sein dune grande économie occidentale incite les investisseurs marocains à privilégier la vigilance et à diversifier leurs portefeuilles pour limiter les risques liés à une possible contagion des tensions économiques.
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