LIran a vivement critiqué ce quil considère comme une diplomatie défaillante après léchec dune initiative de dernière minute visant à empêcher lOrganisation des Nations unies de réimposer officiellement des sanctions à Téhéran en raison de son programme nucléaire.
Le Royaume-Uni, la France et lAllemagne, regroupés sous le nom de E3, ont annoncé que les sanctions dites snapback étaient à nouveau en vigueur contre lIran depuis le 28 septembre.
Déjà fragilisée par les mesures américaines, lIran subit un isolément croissant tandis que le rial, sa monnaie nationale, a immédiatement chuté à un niveau historiquement bas de 1,12 million de rials pour un dollar.
Cette évolution aggrave la pression économique sur lIran et accroît la volatilité sur les marchés internationaux de lénergie, le pays étant un acteur majeur dans le secteur pétrolier.
La réimposition des sanctions pourrait ainsi peser sur lapprovisionnement global en pétrole et contribuer à la hausse des prix des hydrocarbures.
Pour la Bourse de Casablanca, cette instabilité géopolitique se traduit par une nervosité accrue chez les investisseurs, particulièrement dans les secteurs liés à lénergie et au transport, en raison des possibles répercussions sur les coûts et la disponibilité des ressources.
Les valeurs défensives et certains titres du secteur bancaire pourraient bénéficier de cette situation, tandis que les entreprises exposées à linternational ou dépendantes des importations de matières premières risquent de pâtir de lenvironnement incertain.
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