La Hongrie na pas lintention de suspendre ses importations de pétrole russe malgré les pressions exercées sur lensemble de lUnion européenne par le président américain Donald Trump, ainsi que les sollicitations spécifiques de lUE envers Budapest.
Le ministre des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré cette semaine à New York, en marge de la dernière session plénière des Nations unies, que la Hongrie ne pouvait garantir la sécurité de son approvisionnement énergétique sans les ressources pétrolières ou gazières en provenance de la Russie.
Selon le responsable hongrois, la question de lapprovisionnement énergétique du pays reste avant tout un enjeu pratique, loin des considérations géopolitiques idéalisées.
Cette position hongroise, qui contraste avec la ligne dure prônée par certains États membres de lUE à légard de Moscou, souligne les fractures persistantes au sein de lunion concernant la dépendance énergétique.
Elle révèle aussi la difficulté pour lUE de mettre en œuvre une stratégie commune face aux enjeux dapprovisionnement, à un moment où linstabilité géopolitique mondiale accentue la volatilité des marchés de lénergie.
Du point de vue de la Bourse de Casablanca, cette décision est lourdement significative.
Le Maroc, grand importateur dénergie, observe avec attention lévolution des stratégies énergétiques de partenaires clés européens.
La réaffirmation de la Hongrie à maintenir ses liens énergétiques avec la Russie pourrait influencer indirectement les prix mondiaux du pétrole, ce qui se répercuterait sur la valorisation des sociétés cotées à Casablanca, notamment celles du secteur industriel, du transport et de la distribution.
Toute amplification de la volatilité des cours du brut affecterait à la fois le coût de la facture énergétique du Royaume et les marges des entreprises les plus exposées, impactant in fine la dynamique du marché boursier marocain.
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