La production mondiale d énergie nucléaire devrait connaître une baisse après une année 2024 exceptionnelle, en raison d un investissement insuffisant et du vieillissement des centrales, selon le World Nuclear Industry Status Report.
À la veille de la publication officielle du rapport, Reuters indique que, pour maintenir le rythme observé en 2024 au cours des cinq prochaines années, il faudrait construire 44 nouvelles centrales nucléaires en plus des projets déjà annoncés.
Cependant, la faisabilité de cet objectif suscite des doutes.
Outre le manque d investissements adéquats dans l entretien et le renouvellement des infrastructures, les coûts élevés et les délais de construction importants freinent la capacité du secteur à répondre aux besoins futurs.
Ce constat pourrait avoir un impact sur la Bourse de Casablanca, notamment sur les sociétés opérant dans la production d électricité, l ingénierie ou les matériaux de construction.
Un ralentissement du secteur nucléaire mondial pourrait encourager la réorientation vers d autres sources d énergie, donnant ainsi une nouvelle dynamique aux valeurs liées aux énergies renouvelables.
Par ailleurs, la possible hausse des prix de l énergie sur les marchés internationaux serait susceptible d influencer l équilibre financier des entreprises marocaines fortement consommatrices d énergie et, par ricochet, leur valorisation boursière.
Enfin, la dépendance au contexte énergétique international pourrait renforcer la volatilité sur les actions du secteur énergie cotées à Casablanca, en fonction des annonces et perspectives globales calculées autour du nucléaire.
Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc