Le cours du pétrole se maintient à peine au-dessus de ses plus bas niveaux depuis plusieurs années et ce malgré une spéculation croissante autour du plafonnement de la production de pétrole de schiste.
Le pessimisme des marchés vis-à-vis de lévolution des prix du pétrole na jamais été aussi marqué.
Plus tôt cette semaine, le sentiment général a atteint son point le plus bas, notamment après que les positions spéculatives gérées du WTI ont atteint un niveau historiquement bas, signe évident du manque de confiance des investisseurs quant à lavenir de lor noir.
Pourtant, cette vision pourrait savérer être lun des plus grands égarements du consensus de marché.
En effet, selon lAgence internationale de lénergie, il serait nécessaire dinvestir chaque année près de 540 milliards de dollars pour continuer à rechercher du pétrole et du gaz et ainsi maintenir les niveaux de production actuels.
Cette tendance a des implications notables sur la Bourse de Casablanca.
Les sociétés cotées sur la place casablancaise opérant dans le secteur de lénergie ou dépendant de matières premières importées pourraient profiter de la faiblesse persistante des prix du pétrole à court terme à travers la réduction des coûts de production.
Toutefois, une éventuelle reprise des prix à la suite dune sous-investissement prolongé pourrait entraîner une hausse du coût des importations énergétiques pour le Maroc.
Cette incertitude risque donc daccroître la volatilité sur les valeurs sensibles à lénergie et de renforcer la prudence des investisseurs locaux sur le moyen terme.
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