Conduire un taxi dans la capitale russe na jamais été très avantageux pour Saïd, un migrant tadjik installé dans la région de Moscou, mais ce travail lui permettait de subvenir à ses besoins.
Aujourdhui, il constate que le prix de lessence a grimpé de plus de 30 pour cent au cours des dernières semaines, passant de 45 roubles le litre à 60.
Selon ses dires, son revenu quotidien net ne représente désormais plus quenviron les trois quarts de ce quil gagnait auparavant, ce qui lui laisse à peine de quoi couvrir ses dépenses courantes.
Saïd explique quil travaille, quil paie son loyer et son carburant, et que lensemble de ces frais absorbe la majorité de ce quil gagne.
Cette flambée des prix du carburant en Russie reflète les tensions accrues sur les marchés mondiaux de lénergie, alimentées par des perturbations dapprovisionnement et une demande persistante.
Pour le Maroc et plus particulièrement pour la Bourse de Casablanca, cette situation internationale a des répercussions directes.
En effet, toute hausse significative des prix du pétrole ou de ses dérivés se traduit par une augmentation des coûts pour de nombreux secteurs cotés, notamment le transport, la logistique et certaines industries manufacturières.
Les marges bénéficiaires de ces entreprises peuvent donc être sous pression, incitant les investisseurs à la prudence.
À la Bourse de Casablanca, cette volatilité internationale se manifeste souvent par une certaine nervosité sur les valeurs liées à limportation dénergie et sur les entreprises utilisant massivement des carburants.
Les analystes suivent ainsi de près lévolution des prix du pétrole, conscients quune hausse prolongée du coût de lénergie pourrait impacter négativement la rentabilité de plusieurs sociétés cotées et, à terme, refroidir lappétit des investisseurs pour les actifs marocains sensibles à ce facteur.
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