Selon le Washington Times, certains membres de lOTAN ont exprimé des réserves concernant lappel de Donald Trump à instaurer une interdiction totale des importations de pétrole russe dans le but de parvenir à un accord de paix en Ukraine.
Le président américain a lancé cet appel récemment, invitant tous les membres de lAlliance à adopter des mesures similaires et à suspendre complètement leurs achats de pétrole en provenance de Russie.
Cette proposition vise à renforcer la pression sur Moscou à travers une action coordonnée de lensemble des pays de lOTAN.
Cependant, plusieurs Etats membres se montrent hésitants face à cette mesure, mettant en avant les implications économiques, notamment la dépendance énergétique vis-à-vis du pétrole russe pour plusieurs économies européennes.
La question dune action commune au sein de lOTAN reste donc incertaine, chaque pays évaluant ses intérêts énergétiques et stratégiques.
Concernant la Bourse de Casablanca, la possibilité dune escalade dans la guerre énergétique entre la Russie et les membres de lOTAN pourrait se traduire par une volatilité accrue sur les marchés financiers mondiaux.
Les valeurs cotées à Casablanca, particulièrement celles du secteur énergétique et des importateurs de produits pétroliers, risquent dêtre impactées en cas de perturbations majeures sur les marchés du brut.
Les coûts dénergie pourraient de nouveau progresser, exerçant une pression haussière sur les charges des entreprises et sur linflation locale.
Les investisseurs surveilleront de près lévolution de la situation internationale, toute intensification des sanctions ou augmentation significative des prix du pétrole étant susceptible dinfluencer la confiance du marché et les mouvements de capitaux sur la place casablancaise.
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