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L’Economiste Campus – Je démarre en école d’ingénieurs: Devenir un apprenant permanent

L’Economiste Campus – Je démarre en école d’ingénieurs: Devenir un apprenant permanent

L’Economiste Campus – Je démarre en école d’ingénieurs: Devenir un apprenant permanent

L’entrée en cycle ingénieur constitue un cap important à franchir pour les lauréats des classes préparatoires. La réussite de la première année dépendra de la capacité des étudiants à développer de solides compétences techniques.

Cela, tout en cultivant un esprit d’analyse aiguisé mais, avant tout, à devenir autonome dans leur processus d’apprentissage, afin de pouvoir s’adapter à un monde industriel et technologique en constante mutation.

Pour carburer en première année, les élèves-ingénieurs doivent abandonner l’esprit de compétition, centré sur les notes et les classements, au profit d’une logique de collaboration, de partage et de développement continu. Un changement qui s’amorce à l’Esith dès les premiers jours via des visites d’entreprises et des learning expeditions, confrontant immédiatement les étudiants à la réalité industrielle (Ph. ESITH)

Passer de l’esprit de compétition à une logique collaborative

Pour réussir ce tour de force, les étudiants doivent dès leur entrée en première année changer de mindset et apprendre à collaborer. «Après les classes préparatoires au sein desquelles la sélection se veut exigeante, l’étudiant est amené à changer de posture. L’esprit de compétition, centré sur les notes et les classements, doit céder la place à une logique de collaboration, de partage et de développement continu», confie le directeur des études de l’Esith Abdelsamad Chouar.

«Un ingénieur est sans cesse confronté à des problèmes complexes, et c’est en confrontant ses idées et en expérimentant que l’on progresse», complète à ce sujet le directeur d’Arts et Métiers campus de Rabat Mehdi Sebti.

Une logique qui permet de ne pas tomber dans le piège de l’isolement. «S’isoler pour tenter d’avancer plus rapidement dans ses révisions est un piège dans lequel il faut éviter de tomber. Les étudiants  risquent de passer à côté d’échanges utiles et d’informations capitales à la réussite de leur année», souligne à ce sujet le directeur de l’IGA Mohamed Zaoudi. «Par la nature même de ses fonctions, l’ingénieur est amené à travailler en équipe, et sa réussite passe avant tout par l’échange et par l’entraide», insiste de son côté le directeur général de l’université Internationale Averroès, Nabil Cherkaoui.

Adopter une organisation millimétrée

«La première année en école d’ingénieur représente une année cruciale et difficile pour les bacheliers, pour ce qu’elle exige en termes d’engagement, d’efforts et de discipline. Afin de réussir ce parcours, je leur conseille de s’organiser de manière efficiente et de planifier leur travail. Il s’agit également de ne surtout pas négliger les matières de base et de traiter l’ensemble des disciplines avec sérieux. Enfin, s’impliquer au sein des projets de groupe s’avère essentiel pour maîtriser les compétences acquises en cours»

«Un ingénieur est constamment confronté à des problèmes complexes, et c’est en confrontant ses idées et en expérimentant qu’il peut progresser. La première année est souvent exigeante, mais elle constitue la base solide sur laquelle s’appuiera l’ensemble de la formation»

Autre facteur de réussite pour ces nouveaux élèves ingénieurs, une organisation millimétrée ainsi qu’un travail assidu et régulier. «Réussir ce parcours requière beaucoup de rigueur, de la curiosité et de l’organisation», tient à préciser Sebti. «Il s’avère essentiel d’organiser avec soin son travail en suivant un emploi du temps précis, en assistant régulièrement aux cours et en optant pour une prise de note dynamique. Consacrer du temps à revoir les leçons et solliciter l’assistance des enseignants est aussi capital», ajoute avec ferveur la directrice pédagogique de l’Ismagi de Rabat Souad Lagmiri.

L’étudiant doit par ailleurs éviter de sous-estimer les challenges qui l’attendent durant cette année charnière. «Un mauvais départ en école d’ingénieur est difficile à rattraper étant donné le rythme particulièrement élevé de ces formations, la complexité de certaines matières ainsi que le nombre important de projets à réaliser», assure dans ce sens Zaoudi.

Se fixer un projet professionnel dès le départ

Parmi les autres impératifs à mettre en place, réfléchir dès le départ à son projet professionnel. «Les décisions prises dès la première année, qu’il s’agisse de projets académiques, d’activités parascolaires ou de stages, influent directement sur la trajectoire professionnelle. Il est donc crucial d’orienter ses choix en cohérence avec un projet, même encore en construction», explique avec insistance Chouar. Pour faciliter la démarche, l’étudiant doit rapidement s’informer sur les débouchés, échanger régulièrement avec des professionnels, prendre part à des forums ou encore, multiplier les stages, indique le spécialiste.

Maîtriser l’anglais pour interagir avec l’international

«En première année d’ingénierie, il faut adopter une méthodologie de travail efficace, basée sur des attributs tels que la précision, l’investigation, le jugement critique et la compétence à collaborer en équipe. Cela suppose une démarche organisée, incluant l’étude de problèmes, la prise de notes efficace, le rafraîchissement régulier des connaissances et l’engagement actif au sein de projets»

La maîtrise des langues constitue aussi un levier décisif pour la future carrière des élèves-ingénieurs. «Au cœur d’un marché de l’emploi internationalisé, l’anglais technique s’avère indispensable pour comprendre la documentation, collaborer avec des partenaires étrangers et participer à des projets multiculturels. L’espagnol ou d’autres langues peuvent également ouvrir des opportunités régionales ou sectorielles spécifiques», précise sur ce point le directeur des études de l’Esith.

Apprendre de manière autonome pour s’adapter aux transformations du secteur

«D’après l’OCDE, 65% des métiers qui seront occupés par les jeunes diplômés dans 10 ans n’existent pas encore. Former des ingénieurs capables de s’adapter rapidement, d’innover et d’anticiper ces mutations est donc essentiel. La première année constitue le moment clé pour développer cette agilité»

La réussite des étudiants-ingénieurs passe également par leur capacité à apprendre et évoluer de manière autonome via l’outil numérique. «Les technologies évoluent à un rythme tel que l’ingénieur de demain devra être, avant tout, un apprenant permanent. Dans ce sens, l’Esith consacre 25% de ses enseignements à l’enseignement numérique et à la formation asynchrone, ce qui permet à l’étudiant d’organiser son propre apprentissage et de progresser à son propre rythme», souligne Chouar.

Un sens aigu de l’analyse et une aptitude à la communication

Afin d’exceller dans le domaine, les candidats doit présenter une solide maîtrise des mathématiques et des sciences, un sens aigu de l’analyse et de la résolution de problèmes, ainsi qu’une aptitude à la communication et au travail en groupe. «La minutie, l’imagination, la ténacité et l’indépendance figurent aussi parmi les qualités clés à cultiver», conclut Lagmiri.

La cybersécurité et l’IA parmi les filières les plus prisées

Parmi les filières en ingénierie les plus demandées à l’heure actuelle, figurent la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’informatique ou encore, les énergies vertes. «L’essor des nouvelles technologies, l’impératif de protection des infrastructures digitales et la demande croissante de solutions environnementales novatrices expliquent cet engouement pour le digital», explique à ce sujet la directrice pédagogique de l’Ismagi de Rabat Souad Lagmiri. «Ces spécialités sont alignées sur les besoins stratégiques du pays et du marché mondial», complète par ailleurs le directeur général de l’université internationale Averroès Nabil Cherkaoui.

Le pays développe également aujourd’hui bon nombre de filières industrielles stratégiques telles que l’automobile, l’aéronautique et le textile.

Les avantages de la filière ingénieur

■ Rémunérations souvent supérieures aux autres spécialités

■ Nombreuses perspectives professionnelles

■ Innovation et influence sur le monde

■ Ouverture à l’international

■ Adaptabilité continue aux mutations du marché de l’emploi.


Une réorientation n’est pas un échec

«A l’université internationale Averroès, nous conseillons aux étudiants d’adopter dès le départ une bonne organisation. La régularité dans le travail, la curiosité scientifique et l’implication au sein de projets collectifs font toute la différence. La première année constitue ainsi une année d’adaptation: il faut apprendre à travailler de manière autonome tout en mettant l’accent sur la collaboration»

En cas d’erreur de parcours, l’élève-ingénieur peut se réorienter en s’entretenant auprès de conseillers d’orientation, emprunter des passerelles vers des cursus similaires ou des formations professionnalisantes, ou encore, envisager une année de césure en cas d’indécision. «Une réorientation n’est pas un échec. L’essentiel est d’être bien accompagné dans cette réflexion», tient à souligner le directeur général de l’université internationale Averroès, Nabil Cherkaoui.

L’étudiant peut également se tourner vers l’alternance, explorer des formations courtes et ciblées dans des secteurs qui recrutent, ou se rabattre sur un job étudiant afin de financer ses études ou acquérir tout simplement de l’expérience.

Karim AGOUMI

 

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2025-09-11 16:50:21

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