Le premier raid mené par Israël sur le sol qatari a eu un écho considérable à Téhéran, où cette attaque nourrit de profondes interrogations quant au sens même des négociations avec les pays occidentaux.
Pour de nombreux observateurs iraniens, le moment choisi pour frapper, alors que des responsables du Hamas étaient supposément en train détudier une proposition de cessez-le-feu et déchange de prisonniers soutenue par les États-Unis avec Israël, alimente lidée que la diplomatie pourrait nêtre quun piège orchestré par lOccident.
Dans la foulée de cet événement, lémir du Qatar, le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, sest entretenu avec le président iranien Masud Pezeshkian dans une volonté affichée de resserrer les liens entre les deux pays face à la montée des tensions régionales.
Pour la Bourse de Casablanca, ce nouvel épisode géopolitique sinscrit dans une série dévénements au Moyen-Orient qui fragilisent la confiance des marchés mondiaux.
Une incertitude accrue pourrait impacter la liquidité sur les places émergentes, dont Casablanca, et favoriser une plus grande volatilité sur les valeurs liées à limportation dénergie ou sur les sociétés exposées aux marchés internationaux.
Par ailleurs, le risque descalade militaire dans la région pourrait entraîner une hausse des prix du pétrole, impactant à la hausse les coûts des entreprises marocaines et contribuant à la pression inflationniste.
Les investisseurs locaux devront donc surveiller lévolution de la situation, lincertitude géopolitique demeurant lun des principaux catalyseurs de mouvements de marché en ce moment.
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