Selon le dernier rapport mensuel de lAgence internationale de lénergie, les revenus issus des exportations de pétrole brut et de produits raffinés de la Russie ont chuté de 920 millions de dollars au mois daoût par rapport à juillet.
Ce recul est notamment attribué à lélargissement des décotes sur les différents types de pétrole russe, sous la pression des États-Unis sur lInde afin de réduire ses achats de brut en provenance de Russie.
Parallèlement, la production des raffineries russes a elle aussi été affectée, plusieurs installations ayant été prises pour cible par des drones ukrainiens.
Ainsi, les revenus provenant des exportations de brut et de produits pétroliers russes se sont contractés, pour atteindre 13,51 milliards de dollars en août contre un niveau supérieur le mois précédent.
Pour la Bourse de Casablanca, cette tendance à la baisse des revenus pétroliers russes pourrait avoir plusieurs conséquences.
Dune part, la réduction de la disponibilité du pétrole russe sur le marché mondial peut contribuer à renforcer la volatilité des prix internationaux.
Cela pourrait impacter le coût de lénergie au Maroc, avec des répercussions possibles sur les marges des entreprises cotées, notamment celles fortement consommatrices de carburants et de matières premières énergétiques.
Dautre part, une offre mondiale restreinte mais moins chère pourrait profiter à certaines sociétés marocaines qui importent des produits raffinés, favorisant ainsi leur performance sur le court terme.
Enfin, cette situation renforce la nécessité pour les investisseurs à Casablanca de rester attentifs à lévolution du marché de lénergie et au contexte géopolitique international, qui conditionnent la rentabilité de nombreux secteurs.
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