Le secrétaire à lénergie des États-Unis, Chris Wright, a vivement critiqué les objectifs de neutralité carbone avant son déplacement en Europe où il doit participer à un sommet du gaz et rencontrer des responsables de lUnion européenne.
Selon lui, la mise en œuvre de politiques climatiques ambitieuses pourrait fragiliser la sécurité énergétique et compromettre la conclusion dun accord commercial entre les États-Unis et lUnion européenne.
Il estime que lobjectif de neutralité carbone dici 2050 constituerait un véritable désastre, assimilant ces ambitions à un programme dappauvrissement à grande échelle qui naurait selon lui aucune chance daboutir.
Cette prise de position, qui intervient dans un contexte de débats intenses sur la transition énergétique mondiale, aura probablement un écho à la Bourse de Casablanca.
Le marché casablancais, qui compte plusieurs entreprises actives dans le secteur énergétique et industriel, pourrait être directement impacté par les incertitudes internationales concernant lévolution des réglementations et des politiques énergétiques.
Les investisseurs surveillent de près toute déclaration susceptible dinfluer sur le coût de lénergie et sur la demande en matières premières.
Si les politiques climatiques internationales venaient à être remises en cause ou ralenties, cela pourrait profiter temporairement aux entreprises marocaines encore dépendantes des énergies fossiles, tout en compliquant le positionnement à long terme face aux attentes en matière de développement durable.
Les secteurs liés à lénergie, au transport et à lindustrie pourraient connaître un regain de volatilité sur le marché casablancais à laune de ces incertitudes internationales sur la transition énergétique.
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