Dans leurs rapports financiers du premier trimestre de cette année, les grands groupes pétroliers internationaux affichaient une confiance notable face à un baril oscillant autour de 60 dollars.
Les programmes dinvestissement étaient ambitieux, aucune alerte concernant des suppressions de postes nétait évoquée et les prévisions de production mettaient laccent sur la croissance.
Cependant, six mois plus tard, alors que les prix du pétrole évoluent toujours entre 60 et 70 dollars, la tendance commence à sinverser.
Aux États-Unis, les emplois liés à lexploitation du pétrole de schiste diminuent à un rythme accéléré, inédit depuis 2022, période à laquelle le Brent et le West Texas Intermediate étaient passés de plus de 100 dollars à moins de 80 dollars le baril en six mois.
Ce contexte de stabilité relative des prix mais de tensions sur lemploi et linvestissement dans le secteur pétrolier nord-américain pourrait avoir un effet mesuré sur la Bourse de Casablanca.
Les sociétés cotées évoluant dans le raffinage, la distribution de produits pétroliers ou le transport pourraient bénéficier dun maintien des prix du pétrole à un niveau modéré, allégeant ainsi le coût de lénergie pour lindustrie et les consommateurs marocains.
Toutefois, la baisse de lactivité dans le schiste américain pourrait aussi rendre les marchés plus sensibles à un retournement de loffre, renforçant la volatilité et lincertitude à moyen terme.
Dans ce contexte, les investisseurs devront surveiller de près lévolution des cours de lénergie car toute fluctuation majeure pourrait impacter la rentabilité des secteurs clés de la place casablancaise.
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