Au cours des cinq premiers mois de cette année, les États-Unis ont ajouté 15 gigawatts de nouvelle capacité de production électrique.
Parmi cette nouvelle capacité, 11,5 gigawatts proviennent du solaire tandis que seulement 1,3 gigawatts sont issus du gaz.
Mais la tendance pourrait bientôt s inverser.
Actuellement, 114 gigawatts de nouvelles centrales à gaz sont en construction ou en phase de pré-construction, soit plus du double du niveau observé il y a un an.
Ces quatre dernières années, la croissance des énergies éolienne et solaire avait dominé le marché américain, soutenue par la politique d objectif zéro émission de l administration Biden qui freinait le développement de nouvelles capacités au gaz.
Cet avenir proche marqué par un retour en force du gaz pourrait avoir des répercussions internationales sur les marchés de l énergie, y compris à la Bourse de Casablanca.
Une hausse considérable de la capacité gazière aux États-Unis pourrait entraîner une adaptation des flux mondiaux d énergie, notamment une baisse de la demande américaine pour le gaz naturel liquéfié importé.
Cela pourrait influencer les prix du gaz sur les marchés internationaux et donc impacter les coûts d approvisionnement pour les entreprises marocaines du secteur de l énergie.
Sur le marché casablancais, les sociétés cotées impliquées dans l importation, la production ou l utilisation du gaz naturel pourraient voir leur environnement concurrentiel évoluer.
Cette situation pourrait également encourager une réflexion sur l équilibre entre les énergies fossiles et renouvelables au Maroc, dans un contexte d ajustement global des politiques énergétiques.
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