Cette semaine, le Royaume-Uni enregistre une nouvelle hausse de son plafond des prix de lélectricité, sajoutant à une série daugmentations qui positionnent le pays parmi les cinq pays ayant lélectricité la plus chère au monde.
Cependant, une difficulté encore plus marquante se dessine, le Royaume-Uni détient désormais la première place mondiale en termes de tarifs industriels de lélectricité.
Ce contexte remet en question la viabilité des ambitions gouvernementales en matière de transition énergétique.
Mercredi, le régulateur du secteur énergétique, Ofgem, a annoncé une hausse de 2 pour cent des tarifs pour les ménages à partir du mois doctobre, ce qui représentera une augmentation moyenne de 35 livres sterling, soit environ 47 dollars par foyer.
Limpact de cette décision ne se limite pas au marché britannique.
Sur la Bourse de Casablanca, cette dynamique internationale de hausse des prix de lénergie est suivie de près.
Les entreprises marocaines cotées, en particulier celles dont lactivité est énergivore, demeurent sensibles aux évolutions internationales dans le secteur de lélectricité.
Si la pression sur les prix persiste en Europe, il est probable que certains segments industriels marocains subissent à moyen terme une pression similaire sur leurs coûts de production.
Ce contexte pourra se répercuter sur la rentabilité de certaines sociétés cotées, notamment dans les secteurs manufacturier ou chimique, avec un effet potentiel sur la valorisation de ces titres à la Bourse de Casablanca.
Les investisseurs devront ainsi intégrer ces éléments dans leur analyse fondamentale, en tenant compte des risques liés à la volatilité des prix de lénergie à léchelle mondiale.
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